Les abeilles et le maintien de la diversité végétale
Pour les végétaux pollinisés par les insectes, la présence des abeilles est un facteur qui augmente de manière très significative l’efficacité de la fécondation croisée.
L’abeille n’est certes pas le seul insecte pollinisateur mais, lorsqu’elle est présente en quantité, les visites de fleurs sont beaucoup plus nombreuses et la vie sociale de cet insecte fait que la pression pollinisatrice va se focaliser sur quelques espèces florales seulement, pendant toute la durée de leur floraison.
Stockage dans la ruche des différents pollens récoltés
(ciste, coquelicot, scabieuse, chèvre feuille…)
Les abeilles solitaires et les bourdons sont des pollinisateurs efficaces également, cependant, la diminution sensible de leurs populations (malgré l’absence d’alertes vis à vis des pesticides, comme celles que lancent les apiculteurs pour les abeilles mellifères), fait que leur rôle dans l’environnement s’atténue.
Le choix par l’abeille des fleurs les plus attractives par leur couleur ou leur odeur, pour une même espèce végétale augmente la possibilité de transmission de ces caractères biologiques, de manière sélective dans la descendance de ces végétaux.
La plupart des plantes ainsi pollinisées sont soit des annuelles, soit des vivaces à durée d’implantation relativement brève et qui n’ont pas de stratégie de reproduction asexuée par bouturage, marcottage ou rhizome.
La reproduction sexuée est dans ce cas la seule possibilité du maintien de leur peuplement.